De bons résultats pour des œuvres de modernistes noirs sud-africains

Aspire Art Auction renforce sa position sur des marchés choisis

La dernière vente aux enchères d’Aspire Art Auctions au Cap a démontré la prééminence de la société sur le marché sud-africain dans les segments stratégiques de l’art dans lesquels elle est spécialisée. L’art contemporain a occupé le devant de la scène, particulièrement l’accent a été mis sur les œuvres de William Kentridge, coïncidant avec ses deux expositions magistrales au sein de deux majeures institutions de la ville. Aspire est également la première maison de vente aux enchères d’Afrique du Sud à vendre des œuvres dans deux autres domaines spécialisés, à savoir les œuvres d’artistes sud-africains noirs du XXe siècle, et la photographie artistique. Une fois de plus, ces deux segments ont réalisé de bons résultats.

La vente aux enchères printanière a eu lieu le dimanche 1er septembre 2019 au Cap. En tant qu’entreprise, ils réaffirment une vision stratégique claire axée sur le développement de la valeur dans des segments de marché particuliers, dont l’art contemporain, l’art moderne noir sud-africain et la photographie d’art, tout en démontrant une expertise et un sens du business pour gérer les principales signatures du marché sud-africain des enchères d’art. William Kentridge, l’artiste contemporain international le plus en vue d’Afrique du Sud, a dominé la vente. Le timing parfait, coiincidait avec ses deux grandes expositions au Zeitz MOCAA et à la Fondation Norval au Cap.

Spécialistes de Kentridge

La capacité d’Aspire à vendre avec succès de l’art contemporain a été signalée par l’attention particulière accordée à l’œuvre de Kentridge. Un premier dessin de paysage de 1988 a ouvert cette section sur l’artiste, avec Sans titre (Paysage de Witwatersrand) qui a rapporté 161 684,09€.

L’un des portfolios les plus en vue et les plus exposés à l’échelle internationale du maître, Portage, s’est vendu au prix de 40 421€. D’autres oeuvres de Kentridge tels que Quatre chats, Graffiti d’été et Épine de singe noir ont toutes réalisées de bons scores, ce dernier dépassant largement sa plus haute estimation. La forte présence de la section Kentridge à la vente a été complétée par son œuvre tridimensionnelle Tête I, qui a atteint 10 105€.

Succès sur les marchés modernistes

Aspire s’est encore démarquée dans les secteurs plus traditionnels du marché moderniste avec un beau paysage de Maggie Laubser, Paysage marin avec bateaux et oiseaux, 1932. Vendu pour 47 157,86€

Leur approche cohérente pour développer le segment du marché des modernistes noirs, jusqu’alors négligé, est remarquable. Aspire a réussi à créer de la valeur et à développer la connaissance du marché dans ce qui est en train de devenir un domaine très respecté de l’art sud-africain. Ce segment a été mené par un dessin remarquable du célèbre Dumile Feni, Mère et enfant, qui s’est vendu pour 32 337€ actuellement le deuxième prix le plus élevé pour une œuvre sur papier de Feni. Aspire détient toujours le record des ventes aux enchères de l’œuvre de l’artiste.

Une aquarelle lyrique et une gouache de Gérard Sekoto, Portrait d’une femme, vendue pour 17 516€, bien au-dessus de son estimation la plus élevée. Parmi les autres ventes importantes, mentionnons une œuvre de Mmakgabo Mmapula Helen Sebidi, Milking the Cows (4042,10€) et un magnifique panneau de bois incisé intitulé Buffalo (5052,63€) par Lucky Sibiya.

Chefs de file en art contemporain et en photographie

Cette vente a une fois de plus démontré leur leadership établi sur le marché dans les segments de l’art contemporain et de la photographie avec de nombreux nouveaux records établis et des débuts. En tête de la collection contemporaine se trouvaient une pièce de Deborah Bell, Tapisserie Je t’entends de tout mon cœur, qui s’est vendue pour 17 515,78€, et une exquise œuvre brodée de Billie Zangewa, Les Cotswolds, qui a rapporté 13 473,67€ établissant un nouveau record sud-africain pour l’artiste.

Plus tôt cette année, Aspire a été pionnier de la première section dédiée à la photographie d’art aux enchères, qui a obtenu des résultats remarquables. Poursuivant sur cette lancée, David Goldblatt, qui atteignait un prix record mondial au début de l’année, a de nouveau occupé le devant de la scène. Sa photo Le fils du fermier et sa nourrice, la ferme Heimweeberg, près de Nietverdiend dans le Marico Bushveld, 1964 a remporté 18 863,40€, en plus des succès majeurs pour les œuvres de Mikhael Subotzky et Zanele Muholi qui se sont vendues au-dessus de leurs estimations les plus élevées.

Droits de suite de l’artiste

Aspire versera une fois de plus des redevances aux artistes sud-africains vivants dans le cadre de son initiative – Artist’s Resale Rights (ARR) – Droits de suite de l’artiste -. Aspire couvre volontairement le coût des frais de pourcentage de l’ARR. A ce jour, Aspire a gagné des royalties pour plus de 100 artistes sud-africains vivants à travers leurs ventes, sur l’ensemble du marché, et a payé environ 35 519,35€. Leurs efforts pour améliorer la durabilité de l’industrie de l’art dans le pays ont été reconnus au niveau national lorsque l’entreprise remporta le Business Arts South Africa Best Strategic Project Award en 2017.