Matereality : une remise en cause de l’utilisation des matériaux conventionnels
14/02/2020« Matereality » souligne la façon dont les artistes contemporains du continent africain remettent en question les notions traditionnelles concernant les matériaux adaptés à la création artistique.
L’utilisation de la matérialité pour façonner l’expérience esthétique
L’exposition de groupe explore différentes questions et idées telles que le climat et les questions environnementales, la pollution, les déchets, la xénophobie, la pauvreté, la beauté, le genre et la politique – en utilisant certains matériaux pour donner un aperçu de leur réalité. L’exposition, qui a été inaugurée à la galerie nationale sud-africaine Iziko le vendredi 14 février 2020, explique comment les artistes ont utilisé les matériaux, directement ou indirectement, pour soulever des questions sur des préoccupations sociétales. La sélection d’artistes peut explorer un large éventail de questions, mais le fil conducteur qui les relie tous est celui de l’utilisation de la matérialité pour guider l’expérience esthétique. Parmi les artistes présentés dans l’exposition figurent Athi Patra-Ruga, Patrick Bongoy, Jodi Paulsen, Billie Zangewa, Bert Pauw, Bronwyn Katz, Cyrus Kabiru et Gabrielle Kruger – pour n’en citer que quelques-uns. Ces artistes explorent ce qui est important pour eux avec autonomie et autorité, mais sans perdre les traditions matérielles qui ont constitué une part si importante de l’héritage artistique ou historique de leur nation.
Les matériaux utilisés ont souvent une histoire inhérente, qui peut offrir un point de départ puissant et permettre un processus plus significatif. Ces artistes, pour la plupart émergents ou établis, donnent un aperçu de la dynamique de la scène artistique sud-africaine ainsi que de la production visuelle du reste du continent africain. Ce groupe d’artistes contemporains de tout le continent explore « la matière » de manière nouvelle et passionnante. Les œuvres couvrent un très large éventail de matériaux, montrant que la « matérialité » est un sujet riche ; les matériaux vont des peaux de vache aux sacs en plastique, des bretelles de soutien-gorge aux collants, des faux ongles aux pièces d’ordinateur. Matereality, dont le commissaire est Andrea Lewis, conservateur des estampes et des dessins d’Iziko, est exposée à la galerie nationale sud-africaine d’Iziko à partir du 14 février 2020.
Les matériaux utilisés ont souvent une histoire inhérente, qui peut offrir un point de départ puissant et permettre un processus plus significatif. Ces artistes, pour la plupart émergents ou établis, donnent un aperçu de la dynamique de la scène artistique sud-africaine ainsi que de la production visuelle du reste du continent africain. Ce groupe d’artistes contemporains de tout le continent explore « la matière » de manière nouvelle et passionnante. Les œuvres couvrent un très large éventail de matériaux, montrant que la « matérialité » est un sujet riche ; les matériaux vont des peaux de vache aux sacs en plastique, des bretelles de soutien-gorge aux collants, des faux ongles aux pièces d’ordinateur. Matereality, dont le commissaire est Andrea Lewis, conservateur des estampes et des dessins d’Iziko, est exposée à la galerie nationale sud-africaine d’Iziko à partir du 14 février 2020.
À propos des musées Iziko d’Afrique du Sud (Iziko)
Iziko gère 11 musées nationaux, le Planetarium et le Dôme numérique, le Centre d’histoire sociale et trois bibliothèques spécialisées dans les collections au Cap. Les musées qui composent Iziko ont leur propre histoire et leur propre caractère. Ils présentent de vastes collections d’art, d’histoire sociale et naturelle qui reflètent la diversité du patrimoine africain. Iziko est une entité publique et une organisation d’intérêt public qui rassemble ces musées sous une seule structure de gouvernance et de direction. Ils sont malheureusement actuellement fermé pour cause de covid-19.